Construction de la deuxième cabane

Annonce de l’agrandissement

Voici une vidéo annoncant l’agrandissement de la Cabane en bois rond ainsi qu’un historique de la première Cabane en bois rond.

Début des travaux d’excavation

Voici une vidéo montrant le
début de l’excavation.

Construction partie 1

Construction partie 2

La construction en photos

Partenaires

  • Collège de l’Outaouais
  • Académie de gérontologie
  • Aînés de la Cabane
  • Centre de jour du Foyer du Bonheur
  • Animation 55 Plus
  • Société Alzeimer de l’Outaouais
  • Fondation pour les aînés de l’Outaouais

Au début de janvier 1986, ces organismes décidèrent de mettre sur pied le Regroupement des organismes du troisième âge de l’Outaouais dont la mission était de déclencher les mécanismes nécessaires à la recherche d’une solution à leurs problèmes de logement . Le consensus ne tarda pas à se faire autour de l’agrandissement de la Cabane.

Le 7 janvier 1986, le Regroupement invita  la Fondation pour les aînés de l’Outaouais à se joindre à ses rangs. Le 6 mars 1986, le Regroupement demanda à la Fondation d’étudier la possibilité de prendre la responsabilité de la campagne de financement, étant donné que son mandat principal était d’amasser des fonds pour les organismes du troisième âge. Le 13 mars 1986 la Fondation accepte d’assumer la coordination de la levée de fonds pour l’agrandissement de la Cabane (1).

Au même moment , soit le 11 mars 1986,par l’entremise de Pierre Schnobb, le Collège signait le contrat de  construction de la charpente de bois rond avec la compagnie Les Maisons de Billots du Pontiac. Il fallait faire vite car les arbres devaient être coupés avant la montée de sève du printemps (2).

Les amis et camarades du Collège reprennent du service.

À l’été1986 a eu lieu l’érection de la charpente de la deuxième Cabane sur les fondations de béton. Il fallait donc maintenant trouver des bénévoles pour la pose du toit et du plancher, ceci évidemment sans argent. On retourna donc à la bonne vieille méthode qui nous avait si bien servis à l’été 1975, soit celle de recruter parmi nos amis et camarades de travail. Le défi était de taille mais, le passé étant garant de l’avenir, beaucoup d’ouvriers de la première heure reprirent du service. Les conditions de travail étaient les mêmes…« on va vous fournir les clous…vous fournissez marteau et sueur« . Et c’est ainsi que s’est poursuivi le chantier jusqu’à la tombé des premières neiges à la fin novembre 1986:

Phase II

Le financement de la construction de la deuxième cabane a fait l’objet de nombreuses activités, certaines spectaculaires et de grand déploiement et d’autres plus modestes mais non moins valables et importantes à la poursuite de l’objectif fixé à 1,000,000$.

Comme en font preuve  les découpures de journaux et documents en annexe, des organismes de grande envergure ont été appelés à participer à atteindre l’objectif.

Le mouvement Desjardins, à l’invitation de Gilles Bouliane, directeur-général de la caisse populaire St-Joseph de Hull ainsi que de son président Paul Cléroux, a été dans son ensemble l’objet d’une participation de l’ordre de près de 200,000$. La Fondation Berthiaume du Tremblay a injecté un montant de 100,000$, José Pérez Construction par le don d’une maison de 100,000$ qui a fait l’objet d’un tirage, le Gouvernement du Québec 100,000$ grâce aux démarches du député Gilles Rocheleau, le Collège de l’Outaouais 50,000$, la ville de Hull, grâce au maire Michel Légère 50,000$, l’Académie de gérontologie 25,000$, La Fiducie du Québec, 15,000$, le Club de hockey Canadien de Montréal 15,000$.

Au niveau de l’organisation d’activités diverses de levée de fonds pour le financement de la deuxième Cabane, il faut mentionner particulièrement l’activité Billes et chevilles, sous l’habile gouverne de Claire Lamont. Cette activité regroupait plus de cent femmes qui ont amassé 100,000$. Plusieurs autres activités ont été mises sur pieds. Des comptes-rendus et reportages en font mention dans l’annexe de la section ‘’Financement’’

Le coût total de la construction de la Cabane s’est chiffré à 1,160,000$. Le manque à gagner de 375,000$ a été solutionné par l’obtention d’une marge de crédit à la caisse populaire St-Joseph de Hull, le Collège de l’Outaouais se portant garant de cet emprunt.

Ce montant a été remboursé graduellement au cours des années par la Fondation pour les Aînée de l’Outaouais.

L’ensemble de l’activité ‘’levée de fonds’’ s’est fait sous la présidence du sénateur Pierre de Bané, assisté de madame Suzette Paradis-Pérez. L’engagement du sénateur de Bané a apporté beaucoup de crédibilité auprès des organismes de grande envergure. Son engagement et sa disponibilité furent de tous les instants et à tous les niveaux. Sans son apport, ce grand projet aurait battu de l’aile et se serait réalisé avec beaucoup plus de difficultés.